Le Grand Ecart, c’est un pas de cote dans la saison avec de la musique aux accents circassiens.
Avec son look gothique flamboyant, sa voix étourdissante comme un alcool fort et sa colère d’écorchée vive, l’extravagante diva américaine Sarah McCoy, vient nous ensorceler, nous foutre une claque et nous coller des frissons.
Née en Caroline du Sud en 1985 dans une famille irlandaise ultra catholique, elle fuit son éducation rigoriste avec pour seul bagage une guitare. Pendant cinq ans, elle traverse les États-Unis d’est en ouest jusqu’à La Nouvelle-Orléans, où elle jouera pendant plusieurs années dans un piano-bar. Là, elle est repérée par un artiste français ; s’ensuivra son premier concert à Paris, où elle s’installe en 2017.
Elle écrit paroles et musique de tous ses textes et distille sa complainte crépusculaire dans des ballades à fleur de peau et un blues mêlé de jazz, de gospel et de pop.
Généreuse, pétulante et cash, cette grande prêtresse ténébreuse et volcanique du blues nous embarque dans des montagnes russes d’émotions brutes, du rire aux larmes.